Depuis la nuit des temps l’homme se questionne sur la mort. Qu’est-ce que c’est ? Comment supporter la perte de ses proches ? L’homme a-t-il toujours redouté la mort ? Est-ce que toutes les civilisations possèdent des rituels ? Lesquels ? Et les animaux ? Dans de très nombreuses cultures, la mort n’est qu’une partie de la vie et on la célèbre. Triste, la mort ? Pas toujours !
Le premier chapitre s’ouvre sur une question légitime et ô combien intéressante : comment sait-on que l’on est mort ? En réalité, la loi française a statué sur une définition officielle de la mort que depuis une soixantaine d’années. Le saviez-vous ? Pour être mort, il faut répondre à trois critères : l’absence totale de conscience, la fin de tous les réflexes et l’absence de respiration. Le ton est donné ! Chaque chapitre aborde une thématique précise qui permet de couvrir une large palette : l’immortalité, notre rapport à la mémoire, à notre vie sur Internet (quid des comptes Facebook après le décès de la personne ?) et même l’utilisation des pesticides dans les cimetières. On pourra apprendre par exemple que, dans le zoroastrisme, on continue de fêter 30 ans plus tard l’anniversaire de la mort d’une personne avec des grands banquets. Une manière de rester éternel dans le cœur des proches.
La vie, c’est mortel ! aborde des sujets parfois encore tabous mais également indispensables. Pour alléger le propos, nous pouvons compter sur les illustrations de la talentueuse Charlotte Gastaut qui apportent légèreté, poésie et fantaisie. D’après des anthropologues, le fait d’être en contact régulier avec la mort, de l’intégrer comme une partie de la vie, rend les gens plus vivants et heureux. A l’inverse, cacher la mort aux enfants et éviter d’en parler pourrait entraîner des traumatismes. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire 🙂 La mort est un vaste sujet qui continuera de faire couler beaucoup de larmes et d’encre !
disponible depuis le
9782330141615 – 17,50€