Aujourd’hui, on vous parle du nouveau roman de Jean-Christophe Tixier (dont on avait beaucoup aimé le précédent), écrit dans le cadre du Feuilleton des Incos, qui consiste à faire découvrir les coulisses de l’écriture d’un roman à une classe grâce à une correspondance avec un auteur (plus d’infos sur le site des Incorruptibles). 🙂

1934, Belle-Île-en-Mer. Au bagne pour enfants, une émeute éclate après le coup de trop porté par un surveillant. Des garçons en profitent pour s’échapper sur la lande. Gabriel est parmi eux et, très vite, la traque commence. Aucun ne veut être repris, tous veulent retrouver la liberté. Pour cette dernière, Gabriel va pouvoir compter sur Aël, une jeune fille qui connaît le coin comme sa proche et qui, elle aussi, rêve de liberté…
★★★☆☆
Dans ce roman historique, Jean-Christophe Tixier évoque un sujet que l’on connaît assez peu et qui reste absent des livres d’histoire au collège ou au lycée : les bagnes pour enfants (en tous cas, ce n’était pas dans les miens à l’époque où j’y étais). Les moments qui s’y déroulent vraiment sont peu nombreux puisque le roman débute sur l’évasion des enfants mais, en peu de mots, Jean-Christophe Tixier nous fait très vite comprendre les terribles conditions de ces endroits. Le cœur du roman s’intéresse à la fuite, à la traque organisée par les habitants de l’île pour retrouver tous les jeunes gamins échappés. Une chasse motivée par l’argent et la peur. C’est dans ce contexte que Gabriel, jeune prisonnier évadé va croiser la route d’Aël, belle jeune fille qu’un père violent désire marier à un riche touriste. Aël, pleine de ressources et de bonté, va venir en aide à ce garçon aux yeux gris et à ses jeunes compagnons qui ne connaissent rien d’autre que les humiliations et les privations…
Tiré d’une histoire vraie, comme nous le rappelle l’auteur à la fin de son roman, Traqués sur la lande est un récit fluide et bien mené qui, au-delà de nous présenter une réalité historique, offre une belle histoire d’évasion, de liberté et d’amour. On sent certainement l’influence de la classe sur cette dernière – l’histoire d’amour me paraissant en effet un peu rapide – mais elle ajoute un romantisme tout de même bienvenu, contrebalançant les destins tragiques de certains des évadés. Sans vous dévoiler la fin, sachez que celle-ci est vraiment très réussie et surprenante, sans être un véritable happy-end, elle reste ouverte et pleine d’espoir. Une mention spéciale pour la couverture de Sébastien Pelon, que je trouve très belle.
Sur le même thème des colonies pénitentiaires pour enfants (mais quelques décennies plus tôt), je vous conseille également la lecture du très beau roman d’Ahmed Kalouaz, Les sauvageons.
collection Le feuilleton des Incos
disponible depuis le
9782700250961 – 12,50€
Summerfest, début juillet. Alors que des milliers de fans sont rassemblés pour assister à des concerts de rock et de métal, Jace D., chanteur célèbre de pop métal, est attiré à l’écart du festival par de mystérieux textos. Abattu froidement, Jace se retrouve à l’hôpital, dans le coma, entre la vie et la mort. Tandis que l’enquête cherche à trouver le coupable, l’entourage de Jace se remémore son ascension musicale… 





Dans La surprise des surprises, Jules va découvrir l’élection des délégués de classe. En effet, peu après la rentrée, c’est l’heure de choisir les délégués. Mais sur les vingt-six élèves de sa classe, dix-huit se présentent à l’élection. Le choix devient alors très difficile, surtout quand Léo, le meilleur ami de Jules, et Clarisse, son amoureuse, font partie des candidats. Il faudra alors toute l’intelligence de Jules, et son observation de ses camarades, pour que cette journée soit…surprenante !
Dans Le jour des amoureux, la Saint-Valentin approche. Jules ne connaissait pas cette fête et son ami Léo le prévient qu’il va falloir offrir un cadeau à son amoureuse, Clarisse. Mais Jules n’a pas d’idées. Ou plutôt si, il en a plein, mais il les offre à Clarisse toute la semaine avant le 14 février et, le jour J, il n’a pas de cadeau à lui offrir…